« Officiellement, la catastrophe nucléaire n’aurait entraîné aucun décès, rapportait en mars 2013 le quotidien japonais. Mais c’était sans compter les suicides provoqués par le désespoir.Le 12 avril 2011, un mois après l’accident nucléaire de Fukushima, le printemps a déjà fait son apparition à Iitate, un village situé à 40 kilomètres de la centrale. La matinée est très ensoleillée, et comme chaque jour Mieko Okubo, 60 ans, se dirige vers la chambre de son beau-père, Fumio. Posant la main sur la porte coulissante, elle lance : “Grand-père, le petit-déjeuner est prêt !” Mais elle n’obtient pas de réponse….
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« Fukushima m’a tué »
Le courrier international, Tokyo, Shimbun, 21 08 2013, http://tinyurl.com/mmglkw3