Regardez les séquences de répétition de Mme Butterfly au moment de son suicide (avec Roberto Alagna, Histoire d’opéras, Madame Butterly, Sttatsoper de Munich (2012), documentaire diffusé sur Arte le 01 12 2013).
On voit l’une de ses collègues attendre son cri, puis son voisin lui faire un signe : c’est bon ! C’était bien ! Bravo mon gars ! Un moment hilarant alors qu’il s’agit d’un suicide tragique.
Continuer la lecture de « Le comique signe la présence de l'objet »
Mais, qu'est-ce qu'ils veulent de plus ? J. Ellul
Jacques Ellul sur la technique
Personne n’échappe à la technique. Tous la servent, tous en profitent et tous en subissent les effets néfastes. Ce monde technique est celui de l’insignifiance où tout est équivalent à tout. Celui de la puissance aussi car, quand on peut tout faire, rien n’a plus de sens.
« Je ne pense pas non plus, qu’une conduite suicidaire soit une façon effective de mettre en question la société moderne. Je sais, bien, c’est ça qui me paraît tragique dans l’appel désespéré des jeunes qui se droguent. Parce que c’est un appel désespéré, se droguer. Continuer la lecture de « Mais, qu'est-ce qu'ils veulent de plus ? J. Ellul »
Douter ou croire ?
The sunset limited est un film réalisé pare Tommy Lee Jones qui reprend la pièce de Cormac Mc Carthy (2006). C’est un dialogue serré entre un ex-taulard croyant et un professeur suicidaire. Le croyant ne parvient pas à convaincre le sceptique de la nécessité de vivre. C’est à peine si le croyant n’en perd pas sa foi.
Le film est visible en cliquant sur ce lien.
2 h 37
« 2 h 37 » est un film de Murali K. Thalluri, avec Teresa Palmer, Joel Mackenzie et Frank Sweet (Australie), 2006, (sélection officielle au festival de Cannes).
Longtemps, le suspense est maintenu sur l’identité du lycéen qui s’est suicidée dans les toilettes. Le procédé d’écriture de ce film repose sur une sorte d’avant-coup. Les interviews sont-elles nécessairement réalisées avant le suicide qui les suit ? L’incertitude est maintenu jusqu’à la fin. Continuer la lecture de « 2 h 37 »
Heinrich von Kleist ou le suicide romantique, documentaire de Arte
Arte video nous offre un documentaire fiction sur le suicide d’un couple romantique. Un écrivain et son amie au bord d’un lac. Heinrich von Kleist et Henriette Vogel.
L’introduction sur le site de Arte : « Le public français connaît de Kleist son théâtre – Le prince de Hombourg, La cruche cassée, La petite Catherine de Heilbronn ou encore Penthésilée – autant que sa fin tragique. Le double suicide de l’écrivain, alors âgé de 34 ans, et de son amie Henriette Vogel au bord d’un lac près de Berlin, a défrayé la chronique au XIXe siècle en Allemagne comme à l’étranger. Pourtant, la décision du grand romantique d’en finir avec la vie n’est pas si étonnante pour qui connaît son oeuvre : soif d’absolu, refus des compromis, voyages perpétuels, quête d’un amour impossible, difficulté à s’assumer au sein de la société… Ses héros sont des possédés, des fous, des rêveurs qui interpellent toujours le spectateur d’aujourd’hui ».
La vidéo sur le site de Arte
Des filles en noir
Réalisé par Jean-Paul Civeyrac. Avec Léa Tissier, Elise Lhomeau, Elise Caron… 2009 Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Résumé : Noémie et Priscilla, deux adolescentes de milieu modeste, nourrissent la même violence, la même révolte contre le monde. Elles inquiètent fortement leurs proches qui les sentent capables de tout…
« La vie intérieure des deux filles est largement insatisfaite : elles ne trouvent pas dans le réel qui les entoure de quoi s’alimenter. Il y a en elles un besoin d’infini, d’absolu, qui ne peut se mesurer qu’à l’idée de la mort, à de l’extrême. En même temps, les deux filles tiennent un discours très critique, politique, sur la société. Et, en effet, on voit bien aujourd’hui que les jeux violents des adolescents répondent aussi à une débâcle sociale, au fait qu’il n’y a pas d’entrée dans la vie. Le film essaie de témoigner de ces deux dimensions. Il n’est pas inspiré d’un fait divers à proprement parler, mais s’appuie sur beaucoup d’histoires réelles… « ,
Jean-Paul Civeyrac – Extrait du dossier de presse, Téléchargez le dossier de presse
Sourire ou mourir !
Rien n’est réel,
rien n’est vrai,
tout est pensée,
il suffit de travailler les expressions de son corps,
il suffit de penser autrement pour que la réalité change,
etc….
c’est du délire !
Voilà l’essentiel de la pensée positive, bien plus répandue qu’il n’y parait. Cette idéologie du bonheur à tout prix mène les hommes à leur perte.
La vidéo de Barbara Ehrenreich ci-dessous l’illustre à la perfection
"Travailler à en mourrir", par Moreira et Prolongeau
Dans « Travailler à en mourir« , un livre à paraître le 14 octobre chez Flamarion, les journalistes Paul Moreira et Hubert Prolongeau retracent le parcours des victimes anonymes du « culte de la performance » et du profit à tout prix. Dans leur enquête, ils tentent de décrypter comment le « système tue » dans des situations aussi différentes que la banque, la sidérurgie ou encore chez Renault. Pour eux, « on détourne le débat, la démission de Didier Lombard n’est pas le problème, ce n’est qu’un pion, un autre ne fera pas mieux ».
Dans "Travailler à en mourir", un livre à paraître le 14 octobre chez Flamarion, les journalistes Paul Moreira et Hubert Prolongeau retracent le parcours des victimes anonymes du "culte de la performance" et du profit à tout prix. Dans leur enquête, ils tentent de décrypter comment le "système tue" dans des situations aussi différentes que la banque, la sidérurgie ou encore chez Renault. Pour eux, "on détourne le débat, la démission de Didier Lombard n’est pas le problème, ce n’est qu’un pion, un autre ne fera pas mieux". Lire aussi le dossier du Nouvel Observateur
Vidéo publiée par le site Nouvel Obs