Sarkozy devant les équipes de l’hôpital psychiatrique qu’il visitait (Antony, le 2 12 2008) : « Certains patients hospitalisés sans consentement seront équipé d’un système de signalement électronique qui, si cela se produit, déclenchera une alerte ».
Les bracelets électroniques sont présentés comme la panacée de la prévention des passages à l’acte dangereux. L’idée est la suivante : pas d’acte dangereux qui ne soit localisable ni datable.
Et bien, c’est dangereux !!!!!
Voyez le sort des prisonniers porteurs du dit bracelet.
Grâce à Bakchich, nous apprenons la réalité de ces bracelets. » Au 1er janvier 2009, il y avait, selon l’administration pénitentiaire, 3431 personnes placées sous surveillance électronique. (…) Depuis le début de sa mise en application en 1997, 20 titulaires d’un bracelet électronique se sont suicidés. Un chiffre à confirmer, mais à prendre au sérieux puisqu’il est lâché au détour de la conférence par Martine Lebrun, magistrate et présidente de l’Association Nationale des Juges de l’Application des Peines (ANJAP, février 2009) « .
Lisez cet article de Bakchich: vous comprendez ce qu’implique un bracelet électronique une fois le détenu de retour dans sa famille. C’est un objet vécu sur le mode de l’intrusion d’un corps étranger dans l’intimité du sujet et de son entourage.
Quelles en sont les leçons ?
- 20 suicide sur 3431 personnes porteuses du bracelet = 1 suicide pour 200 !
- Le port du bracelet est un facteur de passage à l’acte
- la prévention du suicide passe par le fait de ne pas avoir à porter de bracelet
Conclusion: si le bracelet électronique pousse à l’acte, la meilleure prévention est de le retirer !