La tribune de Marcela Iacub est claire et nette ! Il existe d’autres réponses politiques possibles à formuler dans les situations de crise. Il y a d’autres façons de contester.
Mais, privilégier le suicide comme seule et unique réponse possible, relève du symptôme. Cette idée tendancieuse signe la « psychologisation » du rapport de force entre le capital et le travail. Elle revient à effacer et censurer toute idée d’exploitation. Or, il s’agit de ne pas en oublier la réalité.
Il est très utile de lire son article paru dans Libération, le 17 mai 2013 : « Depuis quelques années, les conditions de travail provoqueraient des suicides. Les médias (Libération du 29 avril) ne cessent de souligner ce «phénomène nouveau» comme si les rapports de causalité entre le mal au travail et le suicide étaient évidents. Comme si ce geste ultime était une réaction aussi banale face à l’adversité au travail qu’une crise de nerfs ou une dépression nerveuse. Les travailleurs qui souffrent ont pourtant d’autres issues que de se suicider « . Lire la suite