Pringuet, bien que sociologue et historien, s’appuie largement sur les apports de la psychanalyse et en particulier sur l’enseignement de Lacan. Nous avons vu précédemment que Pringuet interprète les fondements culturels de la famille japonaise sous l’angle unique du désir de la mère avec ce que cela entraîne pour la question de la faute et de la responsabilité.
Le prédicat de cette logique serait justement une sorte de forclusion, « l’absence du non du père », comme Pringuet le dit lui-même : « la mère japonaise est si gratifiante, si peu interdite par le non du père qu’un enfant ne pourrait contrôler sa jalousie à l’égard d’un petit frère venu la lui ravir, si l’on ne prenait grand soin d’établir entre eux des différences de hiérarchie et d’expliquer à l’aîné la supériorité qui lui est acquise par son âge et par sa sagesse i».
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