Le suicide, pur signe

Les années 80 sont une période féconde pour l’étude du suicide au Japon. Jugez-en !

Nous avons : la traduction en français des quatre romans ultimes de Mishima i, l’essai de Marguerite Yourcenar ii sur Mishima, « l’empire des signes » de Roland Barthes iii et surtout l’étude de Pringuet iv. Lacan avait tenu son séminaire sur l’écriture, particulièrement la calligraphie orientale : « d’un discours qui ne serait pas du semblant » en 1971.

Tout cela est évoqué par Pringuet dans son livre sur le suicide au Japon. Il nous y donne une définition du signe et de son usage au Japon.

À partir de 1868, les privilèges du samouraï furent abolis l’un après l’autre par décret impérial. À la place, la dynastie impériale devient une sorte de « mythologie solaire v». Il s’installe alors une sorte de double législation dans l’esprit des Japonais les plus chauvins.

Continuer la lecture de « Le suicide, pur signe »